Laurence Robert-Dehault Députée Rassemblement National de Haute-Marne

Députée

Mon intervention à l’Assemblée Nationale sur l’Agriculture

21/05/2024

Mon intervention à l’Assemblée Nationale sur l’Agriculture

Bonjour à tous, 

Ces prochains jours, nous examinons à l'Assemblée nationale un important projet de loi de souveraineté agricole.

Il y a quelques mois, vous exprimiez des revendications légitimes face à la perte de vos revenus, aux normes réglementaires environnementales qui vous étouffent et à la concurrence déloyale que vous subissez.

Le gouvernement avait là une fenêtre de tir pour écouter vos revendications, mais comme à son habitude, il fait tout l'inverse et propose un texte qui va aggraver la situation des agriculteurs et des petits exploitants.
En effet, ce texte est dans la parfaite continuité des politiques qui tuent notre agriculture depuis des années. 

Concrètement, le gouvernement propose la création d'une nouvelle structure administrative qui viendra s'ajouter au réseau des chambres départementales des lycées agricoles et des MSA.

La création d'un nouveau parcours administratif qui s’imposera aux agriculteurs depuis le moment où ils souhaitent prendre une exploitation jusqu’à sa transmission où encore la création d’un diagnostic modulaire environnemental extrêmement contraignant et obligatoire pour les agriculteurs qui souhaitent transmettre.

La question de vos revenus est la grande absente du texte.
Ce gouvernement est complètement à côté de la plaque et entend répondre à votre colère par plus de normes et plus d’écologie.

Pour lutter contre cette folie, j'ai déposé plusieurs amendements qui visent à supprimer cet excès de nouvelles contraintes écologiques. Je défendrai aussi un amendement pour assurer que la réforme de la fiscalité sur les transmissions agricoles serve les intérêts des petits exploitants.

Dans l'hémicycle, j’en profiterai également pour dénoncer l’hypocrisie faussement écologique du gouvernement qui, paradoxalement, continue d’empiler des traités de libre échange avec le monde entier.

Avec mes collègues, nous passeront les prochaines semaines à vous défendre, à défendre l'agriculture paysanne face au projet gouvernemental qui vise à ne laisser que les grosses exploitations industrielles.